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encore des mots
19 avril 2006

Paris mon amour

"-Paris, nous voilà!" Le cri que Sir Angus Black, ambassadeur d'Angleterre adressait a la France ne trouva pour échos que les yeux étonnés de son fils. Christopher avait tenté de faire jouer ses vingt ans dans la balance de ses arguments pour rester au pays. Mais son père avait décidé que c'était l'âge parfait pour voyager.

Paris était gris à cette heure matinale, et vide de monde.Les rues  accueillaient de part et d'autres la lumière des boulangeries. Les premiers mots en français que le père et son fils entendirent furent ceux d'un groupe de quatre jeunes hommes et d'une adolescente:

"-Bon le jour mon sir, dit l'ainé en imitant l'accent anglais.

-Je vous parlez le Shakespeare?", poursuivit l'un d'entre eux.

Les cinq vagabonds avaient pris une estrade de théâtre pour aire de jeux et ne semblaient pas avoir remarqué la voiture tirée par deux chevaux.Au nom Shakespeare, la jeune fille jusqu'alors assise a même le sol se leva et monta sur l'estrade.

"-Je vous autorise à vous moquer des anglais, pas de Shakespeare.

-Et qu'est-ce qu'il a de plus que Molière ton gribouilleur flegmatique?

-"Romeo, why art thou Romeo? Deny thy father and refuse thy name, or if thou not, be but sworn my love and I'll be yours."De tels vers ne se trouvent pas dans le Bourgeois Gentilhomme!"

La jeune fille avait récité la réplique de Juliette  de manière si sensible que Christopher frissonna.

"-De toute manière on ne comprend rien a ton charabia.",conclut l'aine.

"-Christopher? Christopher? Est ce que tu as écouté ne serait-ce que la moitié de ce que je viens de te dire?" Mais son père avait beau le rabrouer, le jeune anglais n'avait pas la force de se détourner du léger mouvement des cheveux châtains de la jeune fille titillés par le vent. Sa robe trahissait sa condition sociale, l'éclat du marron s'était terni et la chemise qu'elle portait en dessous était bien trop grande pour elle. De là où il était, il ne pouvait distinguer les traits de son visage, mais il les devinait fins et gracieux.

Au moment ou elle tournait enfin la tête vers sa calèche, le cocher fit partir les chevaux et les grilles du Louvres se refermèrent derrière eux. Le roi y résiderait le temps de leur séjour, ils n'avaient pas droit a Versailles.

Voila le début de ce texte. Qu'en pensez-vous?

ps:excusez mon manque d'accent le clavier espagnol en est depourvu.

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Commentaires
E
franchement continue c super je veux la suite!!!
encore des mots
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